Cette exposition est l’aboutissement de notre projet, mené dans le cadre d’un EPI intitulé « Mon petit monde en grand ».
Ce travail interdisciplinaire avait pour but de nous préparer en amont à une sortie pédagogique qui a eu lieu en Février. Lors de cette sortie, nous avons d’abord visité Bionexx pour découvrir à très grande échelle ce que nous avions vu en sciences physiques et pour découvrir une entreprise à la pointe de la technologie. Nous avons aussi visité la Sidexam à Sambavy pour découvrir la fabrication du fameux thé de Madagascar.
Tout au long de cet EPI, et particulièrement lors de la sortie, nous avons photographié les détails qui nous entouraient, en gros plan. Chaque photographie est assortie d’un Haïku, que nous avons nous-mêmes rédigé en français. Et c’est donc le fruit de ce travail que nous vous présentons aujourd’hui.
Nous vous invitons donc aujourd’hui à découvrir notre travail et à regarder, vous aussi, le monde qui vous entoure, autrement, peut-être d’une manière plus poétique….
Feuilles mortes Sous un souffle chaud Ravivent mon inspiration.
Si fragile entre mes mains Petite fleur comme la vie Ira à sa fin.
La vie S’illumine d’une simple pression Appuyez !
La plume posée sur l’eau Semble se sentir seule Mais danse avec son reflet !
Une si belle feuille Solide sur sa tige… Pense à sa fin.
Boisson sombre et glacée Délicatement, un reflet se pose Harmonie des opposés.
L’abeille butine La beauté juteuse De son monarque.
Si petite quand on la regarde, Observez-la, sa place est si grande Dans notre monde si vaste !
La rose au vent Guide nos amours perdues Eclaire l’éternel.
Feuilles de thé fanées La nature est un chemin Sans aucun rejet.
Un œil noir posé Reflet humble du monde, Crée l’instant.
Une pierre tombe dans l’eau Et fait danser Les gouttes dans un sursaut.
Un galet saisi dans l’instant Se tient en équilibre Ainsi l’homme, entre ombre et lumière.
Sur la rive ridée d’ondes Dansent d’inconnus nénuphars Et tournent en rond.
L’eau calme La plante, immobile, Invite au complet silence.
Sur la toile d’araignée La goutte de rosée Se pose, surréaliste.
Dans sa couverture Le ciel en colère Menace d’une foudre éternelle.
Petite chenille Pour devenir papillon S’endort longtemps.
La rose, beauté pure Cache ses épines traîtresses Dans le monde innocent.
Une gouttelette s’accroche Instant intense Ainsi nos espoirs.
Petit museau tremblant Un œil larmoyant Mon cœur se fend.
Prisonnières de la ruche Elles travaillent sans relâche Dans la masse, sans médaille…
La cage vide Attend les animaux A enfermer.
Sous la force du vent Les raisins échappés s’unissent Dans l’espoir d’une vie meilleure…
Une petite chenille Sur une feuille d’été Court vers son éphémère…
Jour de chaleur La palme s’endort Sur le sommeil du voyageur repu.
Paix du vieil étang Au plongeon d’une grenouille L’eau se brise.
Ephémère pomme de pin… La petite pierre Ne change pas.
Panique du coq Le ciel gronde au loin Chant lyrique !
Un vieux pneu crevé Dans ses rides creusées Me chante l’humanité.
Un tunnel lumineux A vécu tant de passé Et chuchote l’avenir.
Dans la nuit calme Une lanterne de solitude Attend les célibataires.
Sous l’éclat du soleil Une herbe sèche, solitaire Dans l’ombre, humblement.
Un rayon matinal illumine Les graviers sombres des rails Pour éclairer le chemin de la vie.
Fleurs gorgées de soleil Fanent sous la chaleur Comme l’homme sans soin ni eau.
Une fleur merveilleuse Soufflée par un vent harmonieux L’aurore arrive.
La fleur s’épanouit A l’origine, un bourgeon printanier L’hiver l’avalera.