Souvenirs du Fianar d’autrefois

Une rencontre fortuite à Tana, une conversation en salle des professeurs, quelques échanges de mails… et l’aventure pouvait commencer.

Madame Jacqueline Cop, est née en 1935 et a vécu sa jeunesse à Fianarantsoa, jusqu’en 1960. Elle a grandi dans la famille Jacta, propriétaire du garage Citroën de l’époque, et habitait à proximité de notre collège.

Jacqueline enfant
Jacqueline enfant à Fianarantsoa

Cette enfant du pays revient de temps à autre se recueillir sur la tombe familiale, revoir ses amis Fianarois et voyager en taxi be pour apprécier sa Grande Ile… Certains de nos élèves l’ont parfois croisée avec leurs grands-parents, sans savoir qu’un jour, ils interrogeraient cette figure bien vivante des temps anciens.

Jacqueline et son amie Georgette au cours de son dernier séjour betsileo
Jacqueline et son amie Georgette  à Fianarantsoa

Riche de nombreux souvenirs du temps de la colonisation, Madame Cop, accepte de les partager avec les jeunes générations. En échangeant par courriel, elle les confie aux élèves de 3ème qui la questionnent sur les thèmes qu’ils ont eux-mêmes choisis. Les élèves organisent les informations ainsi récoltées, autour de petits textes qu’ils lisent et enregistrent après validation par Madame Jacqueline.

La lecture de ces bribes de vie écrites, enregistrées par les élèves et disponibles sur l’urne sonore du collège Fianarant’Son s’écoute tel un feuilleton radiophonique du temps de la TSF. On y découvre des lieux, des événements et des anecdotes qui se sont déroulés il y a plus d’un demi-siècle à Fianarantsoa.

Le 6ème  enregistrement vient de paraitre. N’hésitez pas à vous immerger dans le Fianar d’antan. Bien sûr, l’aventure n’est pas finie, de nombreux autres épisodes ou tranches de vie viendront enrichir ce témoignage unique…

En attendant une rencontre en chair et en os entre la narratrice et ses porte-paroles, nos félicitations vont tout particulièrement à Madame Cop qui prend le temps de transmettre son témoignage et aux collégiens qui savent redonner vie à ces petits bouts d’Histoire.